La discrimination fondée sur le sexe est contraire à la loi Commission canadienne des droits de la personne Discrimination based on sex is against the law Canadian Human Rights Commission La discrimination fondée sur le sexe est contraire à la loi T question: Lors d’une entrevue pour tous, hommes ou femmes, ont H droit à l’égalité des chances d’épanouissement. Ce n’est pas seulement une ques­ tion de justice, c’est la loi. Le sexe est en effet l'un des dix motifs de distinction illicite énumérés dans la Loi canadienne sur les droits do la personne. Dans la sphère do compé tence fédérale, les employeurs et les fournisseurs de biens, de services, d’installations ou de moyens d'héberge­ ment doivent traiter les femmes sur un pied d’égalité avec les hommes, tant au niveau du travail que de la consommation. Voici certains points qu'Il Importe de se rappeler: • Les hommes et les femmes qui exécutent des fonctions équivalentes dans le même établissement doivent toucher le même salaire. • Les règlements qui s'appliquent différemment aux conjoints peuvent constituer de la discrimination fondée sur l’état matrimonial, qui est également interdite par la loi. • La discrimination fondée sur la grossesse et l’accouchement constitue de la discrimination sexuelle. La Loi canadienne sur les droits do la personne interdit également le har cèlement sexuel, tout comme le harcèlement fondé sur tout autre molli de distinction Illicite Certaines des plus grandes entre prises canadiennes, notamment les banques et les compagnies aériennes et ferroviaires sont liées par cette lol II en est de même pour le gouvernement fédéral et tous ses organismes Toutes les provinces et les doux territoires ont une loi semblable qui interdit la discrimination fondée sur le sexe dans les domaines relevant de teur compétence, par exemple la plupart des commerces de détail et, bien entendu, leurs propres programmée Il est évidemment impossible d’aborder tous les aspects de la ques tion dans un petit dépliant comme celui-ci. Les questions et réponses gui suivent ont pour but de donner seule ment une Idée do la façon dont s'ap plique concrètement l'Interdictionion féde raie visant la discrimination fondée sur le sexe. un emploi, on m’a demandé ce que je forais s'il y avait un travail urgent à exécuter le soir où mes enfants parti­ ciperaient à un concert à l’école. Accepterais-je de faire des heures supplémentalres? Je crois qu’on m’a posé celte question parce que je suis une femme On tient pour acquis qu’un homme laisserait tomber le concert et travaillerait, alors que moi, je refuserais. C'est une question à laquelle il est diffi­ cile de répondre, et je trouve qu’il est Injuste do me l'avoir posé à moi et non pas aux hommes. Ai-je tort? P réponse: La question n’est pas juste si les hommes qui se sont portés candidats au même poste n’ont pas eu à y répondre. Un des principes fonda­ mentaux dos droits de la personne est que toute personne doit être traitée comme un Individu doté de ses propres caractéristiques. Il est évident que cer­ taines femmes accepteraient difficile­ ment de faire dos heures supplémen­ taires dans les circonstances que vous avez décrites, mais il en irait de même pour certains hommes. Si les travaux urgents sont Importants au point de justifier une question d'entrevue, celleci devrait etre posée à tous les candidats, hommes ou femmes. question. J'économise mes congés payès et mes congés compensatoires afin du pouvoir les prendre lorsque mon infant naitra plutôt que de prendre un congé de maternité non rémunéré. Mon patron me dit que je n'al pas le droit de faire ça, que je dois prendre un congé de maternité. Ce sera très difficile pour moi parce que les prestations d’assu­ rance que je toucherais seraient de beaucoup Inférieures à mon salaire. Mon patron, a t-ll raison? A-t-il le droit de m'empêcher de prendre les congés payés que j'ai accumulés, en prévision do la naissance de mon enfant? ?” réponse: Vous avez le droit d’uti­ liser vos congés payés et vos congés compensatoires comme vous l’entendez, comme le peut un homme. Supposons que vos heures supplémentaires vous auraient été payées en espèces plutôt qu’en congés. Votre employeur oserait-il vous interdire d’utiliser cet argent pour payer votre épicerie sous prétexte que vous devriez pouvoir le faire à partir de votre salaire normal? C’est peu proba­ ble. Refuserait-il à un de vos collègues de profiter de ses vacances pour suivre un cours, par exemple, au lieu d’aller faire du ski ou d’aller s’étendre sur la plage? Non? Si on permet aux hommes d’utiliser leurs congés comme bon leur semble, il devrait en être de même pour vous. Autrement, c’est de la discrimination sexuelle. quest ionuestion: J’ai besoin d’un prêt pour q m’acheter une auto, mais le gestion­ naire du crédit m’a fait savoir très clairement que j’aurais moins de pro­ blèmes si j’acceptais de sortir avec lui. Nous pourrions ainsi, a-t-il affirmé, dis­ cuter de mes finances dans une atmos­ phère amicale et détendue sans nous embarrasser de toute la paperasse habi­ tuelle. Je lui ai dit que je voulais discu­ ter du prêt de façon sérieuse et que j’en avais assez des pressions qu’il exerçait sur moi. Que puis-je faire? P réponse: Il semble s’agir de harcèle ment sexuel. La plupart du temps, le harcèlement a lieu au travail, mais il peut également se manifester lors de la prestation de biens, de services, d’ins­ tallations ou de moyens d’hébergement. Que faire? Vous lui avez déjà dit non, mais il ne semble pas vous écouter. Adressez-vous donc à un autre établis sement de crédit. Expliquez votre geste au superviseur du gestionnaire en ques tion. Insistez pour qu’il prenne des mesures correctrices à son égard, par exemple en l’obligeant au moins à vous présenter des excuses et à recevoir des éléments de formation en matière de droits de la personne. En cas de har cèlement au travail, informez-en un superviseur, le service du personnel ou ’ un délégué syndical, et insistez pour qu’on prenne des mesures correctrices. Vous pouvez au moins insister pour que les responsabilités de la personne qui vous harcèle soient changées de manière que vous n’ayez plus à vous rencontrer. Que ce soit au travail ou dans la prestation de biens, de services, d’installations ou de moyens d’héberge­ ment, si on semble hésiter à prendre des mesures correctrices pour vous aider, adressez-vous à la Commission canadienne des droits de la personne. question: J’ai le permis qu’il me faut et je suis assez forte pour conduire un gros camion, mais on ne me recom­ mande jamais pour les postes de camionneur que je désire occuper. C’est parce que je suis une femme. On pré­ tend que je suis trop petite, et que, de toute façon, le camionnage est “un tra­ vail d’homme”. Je prends ma féminité au sérieux avec ma famille et mes amis, mais quand il s’agit de travailler, n’ai-je pas le droit de postuler n’importe quel emploi pour lequel je possède les compétences requises? P réponse: En vertu de la Loi cana­ dienne sur les droits de la personne, vous on avez le droit. On se laisse aveuglm par des stéréotypes qui sont injustes et périmés. Les exigences relatives à la faille jouent souvent contre les femmes, qui sont généralement plus petites que les hommes. Pourtant, il est mm que la taille comme telle ait de l'importance; elle ne sert qu’à mesurer arbitrairement la force. Si la force est la qualite nécessaire pour accomplir le tra­ vail, alors c’est elle qu’il faut mesurer, non pas la taille. Certains hommes, tout comme certaines femmes, qui ne satisfied pas aux exigences relatives à la taille, peuvent fort bien remplir les condlllons qui comptent vraiment, celles d etre assez forts. Tout le mythe du travail d'homme” et du “travail de femme”, on plus d’être frustrant, est dangereux pour l’économie en cette décennie où l’on s’attend à ce que les femmes comptent pour les deux tiers de la croissance de la population active. D autres dépliants de cette série portant sur tous les motifs de distinc­ tion illicite traitent de l’égalité de rému­ nération pour fonctions équivalentes et de la discrimination fondée sur l’état matrimonial et la situation de famille. ccroyez-vous avoir été traité injuste­ ment à cause de votre sexe ou pour tout autre motif de distinction illicite, à savoir la race, l’origine nationale ou ethnique, la couleur, la religion, l’âge, l’état matrimonial, la situation de famille, l’état de personne graciée ou la déficience? Si oui, peut-être que la Commission canadienne des droits de la personne peut vous aider. Bureau National Commission canadienne des droits de la personne 400-90, rue Sparks Ottawa (Ontario) K1A 1E1 Téléphone: (613) 995-1151 Numéro Visuor: (613) 996-5211 Bureaux Régionaux Atlantique Adresse du bureau: 300-5670, chemin Spring Garden Halifax (Nouvelle-Écosse) B3J 1H1 Téléphone: (902) 426-8380 Adresse postale: Case postale 3545 Succursale postale Halifax-Sud Halifax (Nouvelle-Écosse) B3J 3J2 Québec 330-1253, avenue McGill College Montréal (Québec) H3B 2Y4 Téléphone: (514) 283-5218 Ontario 623-55 est, avenue St. Clair Toronto (Ontario) M4T 1M2 Téléphone: (416) 966-5527 Prairies 718-275, avenue Portage Winnipeg (Manitoba) R3B 2B3 Téléphone: (204) 949-2189 Numéro Visuor: (204) 949-2882 Alberta et les Territoires du Nord-Ouest 401-10506, avenue Jasper Edmonton (Alberta) T5J 2W9 Téléphone: (403) 420-4040 Ouest 600-609 ouest, rue Hastings Vancouver (Colombie-Britannique) V6B 4W4 Téléphone: (604) 666-2251 Région de la capitale nationale Adresse du bureau: 9e étage - Edifice Martel 270, rue Albert Ottawa (Ontario) K1P 5G8 Téléphone: (613) 996-0026 Adresse postale: Case postale 2052 Succursale postale D Ottawa (Ontario) K1P 5W3 Vous pouvez communiquer avec ces bureaux en appelant à frais virés. Lia Loi canadienne sur les droits de la personne prévoit des amendes pouvant atteindre jusqu’à 50 000 $ pour toute menace, intimidation ou discrimination contre la personne qui dépose une plainte ou qui participe à l’une des enquêtes de la Commission. août 1984 Discrimination based on sex is against the law F everyone, male or female, deserves the same chance to make the most of life. That’s not only fair. its the law. Sex Is one of 10 grounds on which discrimination is forbidden under the Canadian Human rights Act In federal jurisdiction, employers end theme who offer goods, services, facilities or accommodations must treat females and males the same way, as workers and as customers A few things of particular nota • Mon and women doing work of equal value In the same establishment must bo paid equally • different rules for wife and him band may ho discrimination on the ground of marital status, which is also forbidden. • Discrimination based on pregnancy and childbirth is sex discrimination The Canadian Human rights Act also outlaws sexual harassment as it does harassment based on any prohib ited ground of discrimination Some of Canada's biggest com panies including the banks the air lines and railways come under this law. So does the federal government and all its agencies All provinces and territories have similar laws forbidding sex discrimination In in the fields they control most retail trade, for example and of course their own programs A brief leaflet cannot cover every angle, but the questions and answers that follow show just some the ways the federal ban on sex discrimination applies in everyday life question: At a job interview, they asked me what I would do if there were a rush job the night my children were in a school concert. Would I agree to work overtime? I think they asked me that because I’m a woman. They take it for granted a man would skip the concert and do the work, and they suspect I wouldn't. It's a tough question, and I don’t think it’s fair to ask me and not the mon. Am I right? A answer: It’s not fair if the men who applied for the job weren’t asked the name question. One of the basic ideas of human rights is that individuals must be treated as individuals, each with indi­ vidual characteristics. No doubt some women would balk at overtime in the circumstances you were asked about. but so would some men. If rush jobs are really so Important that the question needs to be asked at all, then it should be put to the mon who apply as well as to the women. I have been saving my paid holidays and compensation for overtime no I can take them when my child is born, rather than going on unpaid maternity leave. My boss says I can't do that I have to use maternity leave that's going to be a real hardship because my Insurance benefits are a lot less than my regular salary. Is my boss right? Can he refuse to let me use the leave I've saved up, when my baby comae? A ft answer: You are entitled to use your holidays and compensation for overtime any way you like, to the same extent a man could. Let’s say you’d taken the compensation in cash instead of time off. Would your employer feel free to say you couldn’t spend the money on groceries because you should be able to pay for them out of your regular salary? Not likely. Would a male col­ league be refused holidays to take a course, say, instead of skiing or lying around the beach? No? If men are allowed to use their time off any way they like, you should be too. Otherwise it’s sex discrimination. question: I want a loan to buy a car, and the credit manager has made it very clear there will be fewer problems if I agree to go out with him. That way, he says, we can discuss my financial pic­ ture in a friendly and informal way in­ stead of getting tied up in a lot of red tape. I’ve told him I want to be busi­ nesslike about this, and I’m upset by the pressure he’s putting on me. What can I do? Answer: This looks like an example of sexual harassment. Most cases occur on the job, but it can also happen in the provision of goods, services, facilities and accommodations. What can you do? You’ve already said No, but appar­ ently he’s not listening. So take your business to another lender. Let the harasser’s supervisor know why. Insist on remedial action - perhaps an apol­ ogy and some human rights training for the harasser, as a minimum. If you face harassment at work, tell a supervisor, the personnel department or a union steward, and insist on remedial action. You can insist at least that the har­ asser’s responsibilities are changed so your paths no longer cross. Whether It's at work or in the provision of goods, services, facilities or accommodations, if you meet any resistance to action on your problem, come to the Canadian Human Rights Commission for help. question: I have the licence I’d need equal pay for work of equal value and and I’m plenty strong enough to handle a big truck, but I never get referred to the jobs I want as a truck driver. It’s because I’m a woman. People say I’m too short, and trucking is “a man’s job” anyway. I take my femininity seriously with my family and friends, but when it comes to work, I think I should be able to try out for any job I’m qualified for. Shouldn’t I? discrimination on the grounds of marital and family status are separate leaflets in this series which examines each of the grounds of discrimination. 718-275 Portage Avenue Winnipeg, Manitoba R3B 2B3 Telephone: (204) 949-2189 Visual Ear: (204) 949-2882 do you think you have been dealt with unfairly because of your sex or because of any other forbidden ground of discrimination - race, national or ethnic origin, colour, religion, age, mari­ tal status, family status, conviction of an offence for which a pardon has been granted, or disability? If so, the Canadian Human Rights Commission may be able to help. Alberta and Northwest Territories Prairie A answer: Under the Canadian Human Rights Act, you must be allowed to do so. You are being blocked by stereo­ types that are unfair and out of date. Height requirements often work against women, because women tend to be shorter than men. Yet height is seldom Important for its own sake; it is just used as an arbitrary gauge of strength. If strength is the quality someone needs to do the job, then it is strength that must be tested, not height. Some men as well as some women who do not meet the meaningless height re­ quirement will turn out to meet the real strength requirement. The whole myth of "men’s work” and "women’s work” is not only frustrating, it is dangerous to the economy in a decade when twothirds of labour force growth is expected to be accounted for by women. 401-10506 Jasper Avenue Edmonton, Alberta T5J 2W9 Telephone: (403) 420-4040 Western 600-609 West Hastings Street Vancouver, British Columbia V6B 4W4 Telephone: (604) 666-2251 National Capital Region National Office Canadian Human Rights Commission 400-90 Sparks Street Ottawa, Ontario K1A 1 El Telephone: (613) 995-1151 Visual Ear: (613) 996-5211 Regional Offices Atlantic Office address: 300-5670 Spring Garden Road Halifax, Nova Scotia B3J 1H1 Telephone: (902) 426-8380 Mailing address: P.O. Box 3545 Halifax South Postal Station Halifax, Nova Scotia B3J 3J2 Quebec 330-1253 McGill College Avenue Montreal, Quebec H3B 2Y4 Telephone: (514) 283-5218 Ontario 623-55 St. Clair Avenue East Toronto, Ontario M4T 1M2 Telephone: (416) 966-5527 Office address: Martel Building 900-270 Albert Street Ottawa, Ontario K1P 5G8 Telephone: (613) 996-0026 Mailing address: P.O. Box 2052 Station D Ottawa, Ontario K1P 5W3 These offices accept long-distance calls collect. the Canadian Human Rights Act provides for fines of up to $50,000 for threatening, intimidating or discrimin­ ating against a person for making a complaint or helping in one of the Commission’s inquiries. August 1984