HISTOIRES DE FAMILLES Suite de la page 16 Autres sources... Les tombeaux des cimetiéres catholiques d’avant 1800 ne sont pas aussi nombreux que ceux des cimetiéres protestants de la méme époque. Mais en fin de compte, il vaut toujours mieux se référer aux registres d’enterrements dont il existe une copie auprés des tribunaux. Mais agissez avec prudence, car nombreux étaient les Canadiens qui ne connaissaient pas leur Age exact ou leur date de naissance... Conclusions Aprés Salt Lake City, le Québec est la Valhalla des généalogistes. Les institutions et les archives du Québec peuvent vous renseigner dans les deux langues officielles. (Traduit et adapté par Guy P. Buchholtzer) ‘FFAITS DE LANGUE... désirer- les choses demeurent positives. Par ailleurs, par l’expérience pratique que l’immersion représente pour Jlenfant, on voit trés bien comment se construisent les connaissances linguistiques -par une sorte d’intuition, d’invention constante- et cela, aussi, est une expérience pédagogique et _ scientifique positive. Mais au vu de la situation locale, ne pensez-vous pas qu’il y ait la un danger de "“pidginisation", comme on a pu le voir ailleurs, par l’effet conjugué des emprunts linguistiques et des pratiques sociales et culturelles?... Non. Bien sir, on n’y peut rien quand il y a des langues en contact et qui s’influencent plus ou moins réciproquement. On ne peut pratiquement rien faire contre cela... Maintenant, si lon a _ une conscience linguistique un petit peu vigilante, on peut arriver a faire un controle, assez limité il est vrai, sur le langage -et sur sa traduction. Mais ceci dépend d’un facteur de culture et d’éducation... Mais peut-on légiférer des faits de langue? (Lire la suite et fin de cette entrevue dans le prochain numéro du Chronographe) Le Chronographe Hiver 1986-87 Volume III-4_ NOTES DE LECTURE "Wilderness Dream: Glimpses of Pioneer Life in British Victoria: Braemar Books Ltd, 1986. Columbia" by Jeanette Beaubien McNamara. ISBN 0-919749-12-7, 90 pp., Index. Commande: $10.95; Braemer Book, Box 4142 Station A, Victoria, B.C. V8X 3X4) Commentaire par Valerie Melanson: Ce livre constitue un travail d’amour par la famille d’Eugéne Ferdinand Beaubien. C’est un hommage 4 son esprit pionnier et et 4 son habileté en tant que conteur et photographe qui influenga tant ses enfants et ses petit-enfants. L’auteur, sa fille, mit deux ans a rassembler et A faire les entrevues avec des nembres de la famille, pour finalement rassembler ce livre fascinant et agréable 4 lire. Wilderness Dream débute par Ihistoire de la famille Beaubien, en commengant par Jules Trottier dit Beaubien, natif de France et ancétre de la famille québécoise, en passant par celle de ses nombreux et illustres descendants y compris le sénateur Antioch Beaubien qui est l’arriére-arriére-arriére grand-pére de l’auteur. Cette partie du livre, bien que courte, est d’un grand intéterét pour les généalogistes. C’est le grand-pére, Alphonse Jacques-Beaubien, né a Nicolet (Québec) qui amena en 1907 la famille a Fraser Mills, C.B.. La famille prit part ainsi au grand courant de Francophones vers la Colombie Britannique et participa A la fondation de Maillardville ot elle ouvrit une boulangerie, bien qu’Alphonse fit preuve déja de lesprit d’aventure qui caractérisera si bien son quatriéme -fils, Eugéne. En 1913, conjointement avec d’autres habitants de Maillardville, il investit dans des exploitations miniéres prés de Bridge River, C.B.. De fait, il partit avec son fils Joseph ouvrir le camp de la mine. L’affaire échoua mais, sur le chemin du retour, ils traverserent une région qu’Alphonse percut comme étant leur Terre Promise. C’est ainsi que débuta le Wilderness Dream, le réve des terres sauvages et inconnues. Le livre donne ensuite divers récits familiaux de la fondation de la propriété et des dures années passées A la frontiére: travail A la scierie familiale, travail de la terre, chasse, ouverture d’une école, visite annuelle d’un prétre. Leur vie s’améliora malgré les peines et les erreurs. En 1927 la plupart des enfants s’étaient dispersés et les grand-parents trouvérent la tache trop lourde pour eux. Ils passérent leur domaine 4 leur fils John et se retirérent 4 New Westminster. John resta dans la région jusqu’en 1939. En résumé, “Wilderness Dream" est d'une lecture trés agréable; les photographies d’Eugéne embellissent Vhistoire de cette famille. Je recommande ce livre a tous ceux et toutes celles qui s’intéressent 4 l'histoire pionniére de la C.B. et a celle de la région de Bridge River. L’index est un atout pour le généalogiste et lhistorien bien qu'il ne réunisse pas tous les noms. La bibliographie est, de méme, fort utile. 19