Mémoires... forme de manuscrits. Aux mémes Archives on pourra trouver des documents Wgaux des plus utiles, notamment les Inventaires des Greffes des Notaires Francais et des registres d’origine privée. On ne trouve rien de comparable, ailleurs au Canada, a ces registres des ‘ notaires du Québec, sources splendides pour retrouver la parenté et décrire les conditions de vie d’un sujet donné. La généalogie Le document généalogique primaire dans les registres de notaires, c’est le contrat de mariage. Beaucoup de ces contrats furent écrits avant le mariage et définissent les futurs droits de propriété de la mariée. Ce contrat identifie l’origine et les parentés de chacun des partenaires et, aussi, des amis et parents présents. C’était un honneur et une obligation d’assister a la conclusion du contrat de mariage et tout le cercle social d’une personne s’y retrouvait donc. Ces contrats expliquent aussi le lien de chacune de ces personnes avec les futurs mariés (par ex. oncle maternel par mariage, etc.). L’assistance était d’autant plus nombreuse que le statut social des mariés était plus élevé. Les contrats de mariage dans la classe dirigigeante pouvaient comporter jusqu’& deux pages de signatures de témoisn. Ces contrats renseignent aussi sur les professions, les hieux de résidence et les dots... Le document notarial, second en importance, est linventaire de propriété. Les possessions de chaque personne sont indiquées ainsi que leurs divisions et leurs redistributions subséquentes; et tout ceci en fonction d’un mariage, d’un décés, etc. Ces inventaires permettent donc de brosser un tableau précis de la vie d’alors. Les archives des notaires sont ainsi une source de renseignements de toutes sortes, en particulier L’Acte de Tutelle. Les testaments et les derniéres volontés étaient un fait plus rare au Québec que dans les régions anlophones. Ceci tient au fait que la loi civile prédéterminait le partage des droits et propriétés (tous les enfants étaient égaux...). 16 L’Organisme... (Fin de la page 8) de localisation, etc.) et toute autre modification." (Cf. Chap.4:238-40, Archives du 20e siécle) Conclusion Quelques mois suivant l’implantation du systéme de classement, les utilisateurs -salariés, membres de Vexécutif et volontairessauront apprécier la facilité du repérage rapide d’un document. Lorsque les activités reprennent 4 la normale, on peut alors se permettre d’aller plus loin dans le rendement de la gestion du document en établissant un calendrier de conservation des documents basé sur les “trois 4ges". A partir de la masse des documents générés, il faut définir pour chaque ensemble, leur échelle d’Age et les critéres d’élimination. Exemple: (on note (1) Age, (2) Localisation et (3) Elimination) DOSSIER GESTION DU PERSONNEL: (1) Actif (2 ans) (2) Secrétariat (3) Aucune (1) Semi-actif (5 ans) (2) Entrepét (3) Tous les CNG (1) Inactif (6 ans +) (2) Commentaires du C.E. Les réglements d’élimination doivent étre suivis étape par étape. Archives (3) (...)"Il ne faut jamais oublier que les documents sont le reflet des activités d’une personne physique ou morale" ? (...) “Aujourd’hui, Vhistorien n'est pas le seul a dépendre des documents d’archives. II cotoie dans les salles de documentation des avocats, des cinéastes, des administrateurs, des architectes, des professeurs... La diversité de la clientéle nous démontre que les documents inactifs peuvent étre utilisés aux fins les plus diverses et qu'il n’est pas perdu d’investir dans la conservation et le traitement de ces sources d'information puisqu’elles constituent une réponse aux besoins de spécialisytes de plusieurs disciplines" ? SOURCES Notes de cours, gestion d’archives, UBC 1984 Guy Robertson Notes de cours, Association of B.C. Archivistes, 1981 Archives au XXe siéclee ROUSSEAU & COUTURE, Univ. Montréal, 1982 > Archives du XXe siécle Op. cit., p.26 (diagramme) 3 Thid. p.189 Le Chronographe Hiver 1986-87 Volume III-4