Tradition orale (Suite) Le Ceidaf (Suite de la page 6) moins agée que l’aitnée: - Nous irons le rejoindre demain. avec lui. Le lendemain, il partit avec sa fille. les deux a l’endroit. Tu te marieras Ils arrivérent tous Ils frappérent 4 la porte. L’ours grizzly ouvrit. Ils entrérent. L’ours prépara de la nourriture. Aprés quils eurent mangé, le Francais s’en retourna chez lui. Dans la soirée sa fille revint également. II lui dit: - Pourquoi es-tu revenue? Liours grizzly va nous mordre. Puis il se tourna vers la fille cadete et lui dit: - Demain, nous irons voir l'ours grizzly. Tu vas te marier avec lui. Ils partirent ensemble le lendemain matin. tous les deux 4a I|’endroit. Ils arrivérent ll y arriva. Il frappa A la porte. Lours grizzly ouvrit. Ils entrérent. I] prépara la nourriture. Aprés quiils eurent fini de manger, le Frangais s’en retourna chez lui. Au cours de la soirée, la femme se mit 4 dormir. Elle ne vit pas of avait dormi son mari. Trés tét le matin, elle vit enfin son mari: il marchait de long en large. Le Francais se disait au méme instant: : - de deurais aller chez ma fille pour voir s’il l’a mordue. ; ll partit. Il arriva. Il frappa a la porte; il Pouvrit, il entra. Sa fille était la. L'ours grizzly ne Vavait pas mordue. [I] repartit. Il revint chez lui. - Va voir l'ours grizzly, dit-il A sa femme. La vieille femme se mit en marche. Elle arriva 4 la tente de sa fille. Elle frappa A la porte. Lours grizzly ouvrit la porte. - Entre, lui dit-il. La vieille femme entra. On lui prépara de la nourriture. Elle mangea. Aprés avoir mangé elle décida, au cours de cette soirée, de rester pour dormir. Elle tenta de découvrir, au cours de la nuit, comment dormait l’ours grizzly. Puis, la vieille femme se coucha. Elle ne vit pas ot dormait l’curs grizzly. Au matin, elle le vit marcher de long en large. (Traduction de Guy Buchholtzer) Le Chronographe Hiver 1986-87 Volume III-4 et chauffe infra-rouge); approvisionnements. 5. Matériel d’archivage et d’entrepdt y compris des étagéres. 6. Livres et documents. Les calculs indiquent que le coit total sélevera A environ $230,000 et que le fonctionnement annuel du CEIDAF ne dépassera pas $100,000 en comptant deux salaires a plein temps, le loyer et les frais divers. Nous avons déposé une demande en ce sens avec l’espoir de recevoir une sur pied de l’infrastructure minimum de ce projet d’intérét national. En ce qui concerne plus précisément la gestion de Yinformation, i] est prévu de rentabiliser autant que se peut le systéme qui sera mis en place en facturant raisonnablement les utilisateurs du Centre. En conclusion, eréer le CEIDAF c’est donc éviter l’encombrement financier et organisationnel qui découle nécessairement de la multiplicité des demandes de subventions pour des projets culturels et sociaux auprés des pouvoirs publics. En_ effet, Vinfrastructure documentaire de ces projets se recoupe nécessairement avec celle dont dispose la communauté prise dans son ensemble et qui set l'objet du CEIDAF. En plus des économies 4 moyen et aA long termes qu’entrainera la création du Centre, on pourra enfin mettre a la disposition du public, des spécialistes, du corps enseignant, des associations communautaires, des agences gouvernementales, du secteur privé et touristique, une information immédiatement utilisable. Sur un front plus large, la mise sur pied du CEIDAF permettra d’ébaucher une synthése plus claire des situations communautaires francophones et d’élaborer par voie de conséquence une stratégie culturelle et économique canadienne dont le besoin se fait cruellement sentir dans l'Ouest francophone et anglophone du pays. 13