EQUAL RIGHTS RIGHTFULLY OURS The Equality Rights Section of the Canadian Charter of Rights and Freedoms comes into force on April 17, 1985. Commencing on this date, every individual will be entitled to equal treatment in the law and protection against discrimination. The Equality Rights Section reads as follows: —. people. However, there is no statutory obligation to establish such programs. The Equality Rights Section will be coming into effect three years after the Charter was proclaimed. During this period, federal and provincial governments were supposed to review their laws and enact changes to ensure they conform with the equality provisions of the Charter. Will we notice a vast difference in our lives on April 17, 1985? The general consensus is that noticeable changes are highly unlikely. The government did change some minor wording in legislation, but believed the more substantive considerations to be “gray areas”. Examples of these include mandatory retirement, the distinction between regular unemployment insurance benefits and maternity benefits, the exclusion of women from combat duties in the armed forces, and the payment of the family allowance to the mother only in a two-parent family. It is clearly up to Canadians to challenge those laws which they believe to be discriminatory; they will now have the right to do so. It will then be the Court’s responsibility to weigh the arguments and rule on each case. Legal precedents will then guide future action. The Equality Rights provisions are significant, because full equality in the laws themselves and in their application and administration are guaranteed. The Charter permits affirmative action programs designed to improve the condition of disadvantaged The Public Service Alliance of Canada can play a role in this process. We can challenge discriminatory laws before the courts and lodge complaints of discrimination with the Canadian Human Rights Commission. We will depend on Alliance members to assist us in substantiating complaints. Produced by the Public Service Alliance of Canada 04/85 DROITS LÉGITIMES À L'ÉGALITÉ L’article de la Charte canadienne des droits et libertés, qui traite des droits à l’égalité, entre en vigueur le 17 avril 1985. À compter de cette date, chaque individu aura le droit d’étre traité également en droit et d’être protégé contre la discrimination. L’article sur les droits à l’égalité est rédigé en ces termes: aucune obligation en droit d’instituer de tels programmes. L’article sur les droits à l’égalité entre en vigueur trois ans après la proclamation de la Charte. Au cours de cette période, les gouvernements fédéral et provinciaux étaient censés examiner leurs lois et apporter des changements propres à rendre ces lois conformes aux dispositions sur l’égalité, de la Charte. Verrons-nous une différence considérable dans nos vies, le 17 avril? Selon l’avis général, il est fort peu probable que nous constations des changements. Le gouvernement a effectivement apporté quelques légers changements aux textes des lois, mais il estime que les questions les plus principales sont des «zones grises»; entre autres, la retraite obligatoire, la distinction entre les prestations d’assurance-chômage et les prestations de maternité, l’exclusion des femmes du service commandé dans les forces armées, et le paiement des allocations familiales à la mère seulement, dans une famille de deux parents. Il appartient nettement aux Canadiens de contester les lois qu’ils jugent discriminatoires; ils auront maintenant le droit de le faire. Il incombera ensuite aux tribunaux d’examiner les arguments et de rendre un jugement dans chaque cas particulier. La jurisprudence servira alors de guide pour l’avenir. Les dispositions des droits à l’égalité sont importantes, car elles garantissent l égalité intégrale dans les lois mêmes et dans leur application. La Charte permet les programmes d’action positive destinés à améliorer la situation des personnes défavorisées. Il n’y a cependant L’Alliance de la Fonction publique du Canada peut prendre part à ce processus. Nous pouvons contester les lois discriminatoires devant les tribunaux, et déposer des plaintes contre la discrimination auprès de la Commission canadienne des droits de la personne. Nous compterons sur les membres de l’Alliance pour nous aider à prouver les plaintes. Réalisé par l'Alliance de la Fonction publique du Canada 04/85